Lors d’un recensement réalisé en 1726, l’existence de la pêche aux maquereaux et de la coupe de goémon sont mentionnées à Trélévern.
Il y avait quatre petits bateaux, dont trois servaient à la pêche en mer et côtière. Le quatrième était employé à la récolte du goémon.
Les neufs pécheurs recensés s’adonnaient également aux activités agricoles, comme la plupart des riverains des côtes trégoroises.

Jusqu’en 1965, des goémoniers séjournaient périodiquement sur l’Ile Sieq, située face à la plage de Kériec.

Au milieu du XXe siècle, le bourg de Trélévern, de 700 habitants, abrite de nombreux commerces. On y trouve une quincaillerie avec une pompe à essence, un magasin de confection avec du tissu, de la mercerie, des chapeaux, des sabots, des chaussons. De nombreux cafés et cafés-épicerie jalonnent la commune, y compris à Port-l’Épine, où le restaurant proposait des chambres. Un bureau de tabac, une charcuterie, des dépôts de pain, un coiffeur complètent la liste.

Ne pouvant exclusivement la pèche locale et des activités agricoles, les natifs de Trélévern, comme beaucoup de Bretons, les Trélévernais se tournèrent souvent vers la Grand Pèche, en Islande, à Terre Neuve et passèrent le Cap Horn. Ils embarquèrent également sur les bateaux de la marine marchande qui sillonnent les mers pour le commerce international.

Enfin, nombre d’entr’eux firent carrière dans la marine nationale. Les ports du havre, de Cherbourg, de Lorient, de Toulon ont vu passer de nombreux Trélévernais.