Le patrimoine architectural
Édifice du XVIe et XVIIe siècles, agrandi vers 1900, cette bâtisse a appartenu successivement aux familles Loz (du XIVe au XVIIe siècles), d’Acigné, du Hallay (du XVIIe au XVIIIe siècles). A la Révolution il est vendu comme bien national.
Trélévern conserve dans son habitat la trace du passé. On remarque des anciennes chaumières, aux rampants de toit en pierre, qui permettaient de maintenir la couverture en chaume. Ces maisons basses, souvent alignées et tournant le dos à la mer, comme protection contre le vent.
Sur un linteau de fenêtre de l’une des maisons du bourg subsistent encore l’année « 1706 » l’inscription « F P GUY DAGORN P K NICOLAS » (fait par Guy Dagorn par Catherine Nicolas).
La construction de la nouvelle école, de deux logements de fonction fut décidée en 1925 sous le mandat de Monsieur Frédéric LIBARD, maire, dont l’épouse était institutrice.
Pendant un temps, après l’incendie de 1944, la mairie a été installée dans les locaux de l’école.
L’ancien bâtiment a brulé lors de la Libération en 1944. La perte d’un grand nombre d’archives de la commune est à déplorer.
Une plaque commémorative en marbre est accrochée à l’intérieur de l’église avec les noms des 26 soldats évoqués, sous forme de médaillons individuels, dont 23 avec une photographie.
Le monument aux morts de Trélévern est inauguré le 11 novembre 1921. Un médaillon en bronze, signé Louis Hernot représente un poilu de profil, auréolé des palmes de la victoire. Le fût écoté est surmonté d’une croix ornée d’une crucifixion sculptée. À la croisée du support des personnages, une Croix de Guerre est visible et à l’avers le monogramme de sainte Anne (lettres S et A entrelacées) peut être observé.