La langue bretonne et la toponymie

Malgré le déclin du nombre de locuteurs, la langue bretonne reste très présente pour les habitants de Trélévern, par la dénomination des rues et des quartiers qui fait appel à une graphie issue du breton.

La toponymie, étude des noms de lieux, permet de remonter dans le temps et reconstituer une histoire du territoire.

Les éléments remarquables du paysage et souvent le nom des habitants du lieu au moment de sa désignation, restent ainsi dans les mémoires.

Par exemple à Trélévern :

  • Chrec’h ar Ty Gward , rappelle que le corps de garde des miliciens garde-côtes se situait sur « la butte de la maison du garde »
  • Dourieg est l’endroit où il y a de l’eau de Rieg. C’est bien le hameau où converge les ruisseaux en contr-bas de Kerieg. Là se trouve la fontaine de zant Rieg (encore nommé fontaine Saint-Adrien).
  • Run (Le Rhun) : Colline ou tertre au relief peu marqué.
  • Rumorvan : C’est la colline de Morvan (Run Morvan)
  • Tachen : parcelle

L’étude des cartes et cadastres anciens donnent des indications sur l’histoire des lieux constituants la mémoire des hommes et femmes qui y ont vécus.